Le chevron est une pièce honorable très fréquente en héraldique .
On lit "d'azur au chevron d'or",
Le chevron doit-il toucher le bord supérieur de l'écu ?
Bellenville recueil d'armoiries médiévales compilé vers la fin du XIV e siècle.
Folio 36 Il y a trois chevrons
gistel
dans le document original, il s'agit des armoiries de Jean VI de Ghistelles ruwaert de Flandre (1346-1405)
"de gueules au chevron d'hermine "
La seigneurie d'Axel entre dans la famille de Masmines en 1338 suite au mariage de Marguerite d'Axel avec Gérard de Rasseghem , seigneur de Masmines.
" d'or au chevron de gueules"
scoors
Arnould de Gavre , seigneur d'Escornaix (1316-1387)
"d'or au chevron de gueules, au trêcheur fleuronné et contre-fleuronné de sinople"
Gelre L'Armorial universel du héraut Claes Heinen dit "Gelre", roi d'armes des Ruyers a été réalisé autour de 1370-1395.
Folio 80 il y a deux chevrons.
Die Hue v. Gistele
Jean VI de Ghistelles ruwaert de Flandre (1346-1405)
" de gueules au chevron d'hermine"
Die He van Axele
Philippe I d'Axel
" d'or au chevron de gueules"
Le Grand Armorial équestre de la Toison d'or est un manuscrit enluminé contenant un armorial représentant les membres de ordre de la Toison d'or entre 1429 et 1461
folio 71 verso trois chevrons
Monseigneur de Praet
Jean de Flandre seigneur de Praet et de Woestyne, fils de Louis et de Marie de Ghistelles ( bâtard de Louis de Male) (+ 1450)
"de gueules au chevron d'hermine accompagné en chef à senestre d'un écusson burelé d'argent et d'azur au lion de gueules brochant (Luxembourg) , au franc quartier d'or au lion de sable lampassé de gueules brochant sur le tout."
Messire de Grachat
Olivier van der Gracht, chevalier, fils de Wautier II seigneur de de Gracht et de Moorsele (1370-1418)
"d'argent au chevron de gueules accompagné de trois merlettes de sable "
messire ghy de gistelle
Guy de Ghistelles dit le vVieux, seigneur de Wasquehal, fils de Gérard grand bailli de Termonde (+> 1461)
"de gueules au chevron d'hermine"
Dans une définition du chevron Pastoureau laisse entendre qu'il en est bien ainsi ordinairement
Nous voyons que dans ces armoriaux le chevron touche le bord de l'écu.
Pourtant dans bien des cas le chevron ne touche pas le sommet de l'écu on devrait normalement le mentionner et dire "chevron abaissé" mais on s'en abstient le plus souvent.
" pièce ayant la forme d'un chevron et dont la pointe est ordinairement dirigée vers le milieu du chef ( pièce délimitée par un trait horizontal et qui occupe la partie supérieure de l'écu) "
Le chevron peut se présenter en nombre comme dans les premières armoiries des comtes de Hainaut :
"d'or à tris chevrons de sable"
Le chevronné : référons nous à l'ouvrage du Père Ménétrier dans son ouvrage " Nouvelle méthode raisonnée du blason ou de l'art héraldique leçon VI "
Lorsque l'écu se trouve couvert de chevrons en nombre égal, c'est à dire autant d'émail que d'un autre, de telle manière que l'on ne puisse dire que tel émail est le fond ou le champ on doit dire chevronné de tant de pièces , de tel émail .Ou encore : " lorsque l'écu est couvert d'un nombre pair de surfaces colorées,(d'un ou deux tenants), on doit dire chevronné."
Un bel exemple de chevronné; les armoiries de la famille d'Egmont.
On lit : "chevronné de douze pièces d'or et de gueules"
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